L'homme qui rit - Victor Hugo

 

L'histoire se déroule en Angleterre, à la fin du XIIème siècle. Lord Clancharlie a été assassiné par son ennemi juré, le roi Jacques. Ce dernier décide alors de laisser aux trafiquants, les comprachicos, le fils du Lord Gwynplaine, un nouveau né. Ils le défigurent, en lui coupant la bouche d'un coup de couteau jusqu'aux oreilles, lui donnant un large sourire qu'il ne peut plus cacher, d'où le surnom d'Homme qui rit.

Quelques années plus tard, abandonné sur une plage d'Angleterre, il reste seul durant des jours. Sur son chemin il sauve du froid Dea, petite fille aveugle devenue orpheline à cause de la peste. Gwynplaine, l'enfant dans ses bras, marche, a froid, a faim, mais malgré ses douleurs, il sourit car son visage torturé ne peut que montrer ses dents. Son chemin va croiser celui d'Ursus, un curieux vagabond vivant dans sa roulotte, philosophe, un vieil homme au grand coeur. Cet homme va les accueillir, et tous les trois vont rester ensemble pour former une famille.

Gwynplaine est devenu un célèbre comédien ambulant, baptisé l'Homme qui rit. Celui-ci tombe amoureux de Dea, malgré les dix années qui les séparent. Il ne veut pas lui dévoiler ses sentiments, de peur d'être rejeté à cause de sa laideur. Mais Dea aveugle, ne peut pas la voir. "Il fallait que la belle ne vit pas le défiguré. Pour le bonheur, il fallait ce malheur. La providence avait fait Dea aveugle."

Reconnu un jour par un bouffon de la reine Anne, l'homme est invité a siéger dans la chambre des Lords. Gwynplaine se retrouve dans un univers de mensonge et d'hypocrisie. Ecoeuré par le milieu politique, il décide, alors, de partir à la recherche de Dea et d'Ursus où ensemble ils partiront pour les terres pleines de promesses du nouveau monde.

Ce roman a été écrit par le célèbre Victor Hugo (1802-1885). Durant deux années Hugo a travaillé pour nous offrir ce roman, "L'Homme qui rit" paru en 1869.

Un roman peu connu, contrairement aux Misérables ou à Notre-Dame de Paris, mais sûrement l'un de ses meilleurs. On y retrouve son style puissant comme dans chacune de ses oeuvres, il y reprend des thèmes "Hugoliens", la monstruosité, le rapport entre les puissants et les exclus... Ici, Gwynplaine est à l'image du Bossu dans Notre Dame de Paris, et est bien représentatif de ces êtres mi-hommes, mi-monstres pour lesquels Hugo a tant de tendresse.

2eE Lycée Leonard de Vinci.

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