Au Bonheur des Dames de Emille Zola

 

Denise, après avoir été vendeuse dans un petit magasin  de Valognes,  arrive à Paris avec son frère Jean dont les seize ans florissent, accompagné de leur petit frère de cinq ans. Ils s’arrêtent devant un magasin Au Bonheur des Dames, et soudainement c’est le coup de foudre chez Denise, qui demeure émue, intéressée, oublieuse du reste devant cette maison énorme. Elle cherche un travail, et ne peut pas résister à se présenter pour devenir employée au Bonheur des Dames.

            L’histoire pourrait se terminer ainsi ; la pauvre fille trouve un emploi et s’enrichit, mais ce serait trop banal. La vie n’est pas faite comme cela, il se produit toujours des événements inattendus. Au Bonheur des Dames, écrit par Emile Zola, est-t-il un simple livre sur le pouvoir d’achat ou bien l’écrivain veut-il nous montrer au XIX° comment ces dames succombent devant les articles ?

Ce roman est fondé sur le réalisme ; il montre tout d’abord les coutumes de l’époque, les modes, le quotidien. Il nous fait rêver à travers les costumes des dames de l’époque. Ces robes en soie, ornées de dentelles. L’écrivain nous montre toute la subtilité, la minutie, la grâce de ses articles.

Mais le féerique est absorbé par la perfidie. C’est une tentation, immense à laquelle on ne peut échapper. On succombe aveuglement  à son rêve, mais peu à peu il se resserre il vous étouffe et fini par vous réveiller. Toutes ces dames sont envoûtées, par les nouveaux articles, elles ne résistent pas devant la soie bleu marine saupoudrée de grains blancs formant des fleurs, ou bien encore devant les nouveaux jupons en dentelles,  et pour finir elles succombent devant les dernières coupes de robe. De plus ces dames épuisent aveuglement leur bourse, en désobéissant à leur maris. C’est comme cela que fonctionne la maison Au Bonheur des dames. Au début c’est un magasin commercial assez réputé, pour leurs articles, puis, par peur de la concurrence avec les autres magasins, le chef décide de faire encore agrandir la maison et ensuite c’est une usine infernale qui ne s’arrête pas. Quant à Denise, elle gagne suffisamment d’argent pour se payer une vie aisée.

 

Anouck Guilbert 2nd J

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