Critique d’un roman : Le père Goriot, d’Honoré de Balzac.
Aujourd’hui encore, comment ne pas se souvenir de nos chers écrivains français, ceux qui ont bercé nos cours de littérature ? Il est difficile de trouver à l’heure actuelle des romanciers tels que Victor Hugo, ou Honoré de Balzac, celui-ci sachant très bien parler de la vie en haute société avec aisance. Il nous ouvre encore les portes de ces vies mondaines dans Le Père Goriot. Il nous montre à la fois les difficultés de vivre sans biens et celles de parvenir à la société mondaine où tous vos faits et gestes sont épiés afin de vous nuire.
Eugène, jeune provincial, décide de faire ses études à Paris mais a un autre souhait en tête. Il veut faire partie de l'aristocratie parisienne. Il va rencontrer deux sœurs qui ne sont autres que les filles du père Goriot. Malheureusement, il va s’entretenir avec Anastasie de Restaud de ce vieillard de façon maladroite. Il va tomber amoureux de l’une d’elles et se faire un ami, un allié ; Jean-Joachim Goriot, l’ancien vermicellier, très mal vu à la maison Vauquer.
Il s’agit ici d’une histoire réaliste qui nous montre les classes sociales et les différences qui pouvaient exister à cette époque. Honoré de Balzac nous montre le monde tel qu’il était à cette époque, sans pudeur. Grâce à ses nombreuses descriptions des lieux et des personnages, c’est comme si le monde auquel il avait appartenu se dessinait devant nous, comme pour nous faire entrer dans son histoire. Ce livre est magnifiquement bien écrit et il a toutes les qualités requises pour émouvoir n’importe quel type de lecteur qui aime la vraie littérature française. Honoré de Balzac sait ce qu’il faut à un livre pour qu’il plaise malgré les nombreuses et longues descriptions. Nous nous voyons offrir une entrée dans un Paris intact où la magie de cette époque n’était pas effacée par celle des villes surpeuplées comme notre capitale actuelle. Les mots défilent dans votre bouche, ce livre se lit très bien. Certes, il est quelquefois un peu compliqué. Mais aucun des autres auteurs n’est à même de dépasser Honoré de Balzac.
Cussonnet Anaïs
Cordemans Marion, classe de 2nde J.
Lycée Léonard de Vinci.
Une partie de campagne - Guy de Maupassant
Maupassant, né en Seine-Maritime en 1850, écrit cette nouvelle où il fait référence à de célèbres lieux de Paris tels que les Champs-Elysées.
A la lecture de cette nouvelle j’ai été assez satisfaite de mon choix bien que je n’aime pas ces histoires courtes. Ici, il est question d’une famille composée du père, de la mère et de leur fille. Ayant projeté de se rendre à un pique-nique, arrivé sur les lieux, ils rencontrent deux jeunes gens qui proposent aux deux femmes de les emmener faire une ballade par deux en bateau. La jeune fille et l’un des garçons s’enfuient pour vivre leur courte histoire d’amour.
Sachant que je n’apprécie guère les nouvelles, Une partie de campagne m’a réconciliée avec elles bien que le début m’ait été difficile pour la mise en place du contexte. En effet, en l’espace de quelques lignes, l’auteur présente aux lecteurs les lieux, les personnages avec leur nom et caractère.
Pour moi, cette méthode d’entrée dans l’histoire ne me convient pas car je pense que les informations arrivent trop rapidement, mais on peut excuser ce type d’écriture à cause des contraintes imposées par la nouvelle.
En revanche l’histoire m’a beaucoup plu et m’a rappelé Pierre et Jean du même auteur, où deux amoureux courent afin de devancer les parents de l’un pour espérer se retrouver seuls et ainsi parler librement de leurs sentiments. J’avais aimé cette scène dans ce roman, mais je l’aime d’avantage dans cette nouvelle où, ici, les deux personnages s’aiment, même avec des rangs sociaux différents et ne parlent pas d’argent mais pensent seulement à l’instant présent. Pour moi ce moment est très romantique et c’est la raison pour laquelle j’aime Une partie de campagne.
Si vous aimez les histoires courtes et sans jamais de longueurs cette nouvelle est faite pour vous. En plus d’une description et d’un dialogue répartis équitablement, l’auteur en a fait une nouvelle réaliste, ce qui rend la lecture des plus intéressantes et entrainantes.
Vollerin Claire, classe de 2nde J.
Lycée Léonard de Vinci.